Texto: Raymonde Paradis | Corrección de estilo: Marie Léger-St-Jean
Foto: Carlos Guzmán
Hace poco compré una camiseta con el logo de Farine Five Roses reinterpretado por Pierre-Luc Bouthillier, creador de PLB Design. Con curiosidad por saber más sobre cómo aborda sus diseños, le hice algunas preguntas.
¿Qué temas prefieres para los logotipos que dibujas en tus camisetas?
Me gustan mucho los lugares emblemáticos de Montreal y el medio ambiente.
¿Y por qué elegiste diseñar un logotipo para celebrar el letrero de Farine Five Roses más específicamente?
En primer lugar, es una parte importante del paisaje de Montreal. Sin embargo, el letrero de las CINCO ROSAS DE FARINE es aún más significativo para mí debido a mi historia familiar personal. Crecí en la costa sur de Montreal, en Saint-Jean-sur-Richelieu. Mi abuelo era mayorista y venía a Montreal a recoger harina y entregarla a las tiendas generales en casa.
Un día, mi abuelo tuvo un ataque al corazón frente a la fábrica de Ogilvie, encima de la cual estaba el letrero. Murió repentinamente a los 69 años. Así que cada vez que venía a Montreal con mis padres, nos recordaban la historia en el momento en que veíamos el letrero.
Como explica Pierre-Luc, las luces de neón de Farine Five Roses son una de las primeras cosas que se ven cuando se llega a Montreal desde la costa sur por la autopista Bonaventure. Por curiosidad, profundicé un poco más en su historia. Esto es lo que encontré.
En 1946, Ogilvie Flour Mills abrió un molino en una zona industrial del puerto de Montreal. El primer letrero de neón se instaló en el techo del ascensor dos años después. Decía MOLINO HARINERO OGILVIE.
In 1954, Ogilvie Flour Mills bought the flour brand Five Roses and changed the name on the sign to FARINE FIVE ROSES FLOUR. In 1977, following the adoption of the Charter of the French language, which required the use of French in all forms of public communication, the word “flour” was removed from the sign.
Incidentally, people in Quebec in the past would call flour “fleur” (flower) instead of the proper “farine”, probably under the influence of, at the time, the economically dominant English language.
In the early 1990s, Ogilvie Flour Mills was sold to Archer Daniels Midland (ADM). In 2006, there were fears that the sign would disappear because ADM sold the Five Roses flour brand to Smucker. The sign survived thanks to the watchfulness of Montreal organizations anxious to preserve it as part of Montreal’s industrial heritage. In the end, the new company even invested nearly $1 million in 2013 to restore the sign.
Esperemos que siga acogiendo a la gente durante mucho tiempo, como un faro, cuando entran en la isla de Montreal.
Foto : Patrick Cardinal
Voici plus de précision sur l’histoire de la farine Five Roses. Ces références sont tirées de témoignages receuillies auprès de personnes âgées du Québec et du livre L’histoire morale et universelle de l’alimentation de Maguelonne Toussaint-Samat.
À ce propos, dans le passé plusieurs personnes au Québec appelaient la farine «fleur» parce qu’autrefois les meuniers offraient une farine moulue fine et une plus grossière. La “fleur de farine” servait à faire de la pâtisserie commes les gâteaux et les tartes. Le mot “fleur” était aussi utilisé dans l’ancienne France. Le mot fleur n’est donc pas une mauvaise traduction du mot anglais « flour».
Micheline Mongrain-Dontigny, auteur et historienne culinaire
Bonjour, je me permets d’apporter un élément différent en ce qui concerne le mot fleur/flour dans votre texte français décrivant l’histoire de l’enseigne de la farine Five Rose
En fait le mot fleur a bien été utilisé en français car autrefois il désignait la farine moulue plus fine moulue pour les gâteaux et pâtisseries. On disait “fleur de farine”. La source de cette information provient du livre de Maguelonne Toussaint Samat dans son livre L’histoire universelle et morale de l’alimentation. Pour ma part je peux le documenter avec des témoignages recueillis auprès de personnes âgées lors des mes enquêtes pour écrire mes livres de cuisine sur des régions du Québec. Ces personnes m’ont confirmé avoir utilisé le mot fleur de farine.
Bien sincèrement,
Micheline Mongrain-Dontigny
auteure et historienne en cuisine
https://cuisineravecmicheline.com/fr/
Génial ! Quel superbe idée de faire connaître Montréal à travers ses histoires (petites et grandes) et clin d’oeil familial. Bravo Pierre-Luc !
Interessant de connaitre l’œuvre de création de l’artiste et son inspiration.
J’aime bien les chandails de PLB.
Continuez votre œuvre.
Très intéressant . Félicitations pour cette initiative