Texte : Raymonde Paradis | Révision : Marie Léger-St-Jean
Sur ce T-shirt, nous avons voulu présenter les principaux points d’attraction de Montréal, notre ville. Nous vous décrivons brièvement les éléments de notre logo.
La Biosphère du Parc Jean Drapeau, Montréal, Québec, Canada.
1. La Biosphère
La Biosphère est située au parc Jean-Drapeau sur l’île Sainte-Hélène. Elle doit son nom actuel au musée de l’environnement, mais c’était le pavillon des États-Unis à l’Exposition universelle de 1967, ou Expo 67. La sphère, véritable chef d’œuvre conçu par l’architecte Richard Buckminster Fuller, est devenue le pavillon le plus visité de l’Expo.
La Biosphère est toujours le plus important bâtiment de son genre au monde. Malheureusement, un incendie en a ravagé le revêtement en 1976, ne laissant que la structure interne. Elle est longtemps restée inutilisée avant que la ville ne la remette à l’honneur en 1990. De concert avec Environnement Canada, elle y a aménagé un musée pour sensibiliser la population aux grands enjeux environnementaux liés à l’air, à l’eau, aux changements climatiques et au développement durable, entre autres.
L'ange du Mont Royal en hiver.
2. Le monument à sir George-Étienne Cartier
La «statue de l’ange», qui se dresse en face du parc Jeanne-Mance depuis un siècle, veille sur les personnes qui jouent du tam-tam et dansent les dimanches estivaux. L’œuvre érigée en 1919 s’appelle en fait le monument à sir George-Étienne Cartier (1814-1873), un politicien qui a joué un grand rôle dans la naissance de la Confédération canadienne. Toutefois, la figure allégorique de l’ange appelée Renommée, qui surplombe la statue du célèbre élu, a pris toute la place dans l’imaginaire collectif.
C’est en 1911 qu’est née l’idée de dédier un monument à George-Étienne Cartier pour commémorer le centenaire de sa naissance. Des dons sont alors recueillis à travers l’empire britannique : les journaux du monde entier font état du projet, confié à l’un des sculpteurs canadiens les plus importants de l’époque, George William Hill. En 1919, la cérémonie d’inauguration du monument a été marquée par les avancées technologiques de l’époque. En effet, par le miracle de l’électricité, Sa Majesté George V pouvait dévoiler la sculpture en direct de son château de Balmoral en Écosse. En appuyant sur un bouton relié au monument par des câbles télégraphiques, le roi a donc fait descendre le grand drapeau britannique qui dissimulait la statue devant une foule ébahie.
L'ange du Mont Royal au printemps.
Le Mont-Royal avec sa croix, en hiver.
3. Le Mont-Royal
Le Mont-Royal, que la population montréalaise appelle familièrement «la montagne», porte son nom depuis le deuxième voyage de l’explorateur Jacques Cartier au Canada (1535-1536). Après avoir accosté à Hochelaga, une bourgade qui est devenue Montréal, Cartier a escaladé le mont à proximité et l’a baptisé «mont Royal» en l’honneur du roi François Ier. Il a d’abord appartenu aux Sulpiciens, seigneurs de l’île toute entière. Ils exploitaient le potentiel agricole de la montagne en la louant à des colons. Les fermiers ont graduellement été remplacés par de riches familles bourgeoises, attirées par cet emplacement magnifique.
Au milieu du XIX e siècle, la ville a décidé de redonner aux moins nantis la possibilité de profiter de ce merveilleux paysage naturel en milieu urbain. Elle a confié à Frederick Law Olmsted, alors le plus éminent architecte paysagiste du continent américain, l’aménagement du parc, inauguré en mai 1876. Il constitue depuis l’un des espaces verts les plus importants de Montréal. Quant à la croix qui surplombe la montagne, la structure qui se tient toujours debout aujourd’hui date de 1924.
Le métro de Montréal
4. Le métro de Montréal
Le métro de Montréal, inauguré en 1966, comprend actuellement quatre lignes désignées par des couleurs différentes. Le projet de doter la métropole du Québec d’un métro était dans l’air depuis le début du XXe siècle. Cependant, ce n’est qu’au début des années 1960 qu’il a été étudié sérieusement. Le plan de 1961 prévoyait trois lignes creusées sous le centre-ville vers les secteurs les plus peuplés de la ville.
La construction des deux premières lignes a débuté en mai 1962, sous la houlette du maire Jean Drapeau et de Lucien L’Allier, le directeur du Service des travaux publics, surnommé par la suite le «père du métro». Le plan initial de la troisième ligne a été abandonné au profit de la ligne jaune, ajoutée pour desservir Longueuil en passant par l’île Sainte-Hélène, où s’est déroulée la célèbre Expo 1967. Cette île a d’ailleurs été agrandie à l’aide du remblai excavé lors de la construction du métro. L’île Notre-Dame qui la jouxte a été entièrement créée à partir du même matériau.
Depuis, des projets de prolongement du métro sont sans cesse remis à l’ordre du jour. Le dernier en date est celui de la ligne rose promise par Valérie Plante, mairesse de Montréal depuis 2017.
5. La Place Ville-Marie
La Place-Ville-Marie est un complexe immobilier du centre-ville qui comprend quatre immeubles de bureaux situés au-dessus d’une galerie marchande. Toutefois, le nom «Place-Ville-Marie» est le plus souvent utilisé pour parler de l’édifice central, à l’origine d’une redéfinition du centre-ville montréalais juste avant que ne commence la Révolution tranquille. Avec sa structure particulière, son gyrophare qui jette sa lumière sur toute la ville et son observatoire qui offre un panorama de Montréal en 360 degrés, la Place-Ville-Marie reste un édifice phare de la métropole et constitue un attrait touristique indéniable.
Dans les années 1950, une large fosse traversée par des voies ferrées occupait le centre de la ville. Une série de projets destinés à recouvrir cette tranchée ont été proposés. Le promoteur William Zeckendorf a remporté la palme avec son plan de complexe immobilier. Il a recruté le duo d’architectes Ieoh Ming Pei et Henry N. Cobb pour réaliser la tour cruciforme de la future Place-Ville-Marie, inaugurée le 13 septembre 1962.
Au fil des années, des ajouts à la tour lui ont permis d’atteindre 42 étages, ce qui en fait le quatrième plus haut gratte-ciel de Montréal.
Le 1000 de la Gauchetière, au centre-ville de Montréal.
6. Le 1000 De La Gauchetière
Le 1000 De La Gauchetière, le plus haut gratte-ciel de la ville, a été construit pour son 350e anniversaire, célébré en 1992. Doté de 51 étages, il atteint la hauteur maximale permise par la réglementation, soit l’élévation du mont Royal. Son architecture postmoderne a été inspirée par les bâtiments à proximité. Son granit gris avec des accents cuivrés s’harmonise entre autres avec l’allure de sa voisine, la cathédrale Marie-Reine-du-Monde.
La principale fonction de l’immeuble étant d’accueillir le monde des affaires, il renferme de nombreux espaces à bureaux, mais est surtout connu pour sa patinoire intérieure. Située au rez-de-chaussée et surplombée par une immense coupole de verre, la patinoire Atrium Le 1000 n’a rien perdu de son achalandage depuis son ouverture. Elle fait la joie des petits et des grands, été comme hiver.
Le centre-ville de Montréal, vue du belvédère du Mont-Royal.
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